22/07/2012
"L’INTERVALLE DE L’INSTANT PRESENT."
© Photo ci-dessus : http://www.vingtenaires.com/
J’aime cet instant pour lui-même
J’y reconnais le goût des larmes de Joie
Car tu es là !
La pluie vient de cesser
Et dans l’éphémère clarté de la nuit
J’enlace l’innocente quiétude
© Photo ci-dessus : http://www.secret-attraction.tous-vers-la-reussite.com/tag/nuit-+amour/1
La porte de ton cœur est battante
Ma lumière s’approche, se prolonge…
La pureté de cette lueur dépasse l’entendement
Je monte vers le miroitement de ton regard
Déposant un doux baiser sur tes lèvres
Mon vol s’étire sans fin
Il me reste une Eternité pour te parler
Et à voix basse tout te dire
Sous la nuit constellée
Tenant ton paysage céleste tout contre moi
Là où tout débute
Je reviens toujours vers toi
Et dérive dévoré de grandeur
Mes paupières se ferment
Je songe que tout peut arriver
Limpide moitié, tu embrases mon âme
Et je consume la tienne
© Photo ci-dessus : http://maverick50.skyrock.com/
Ce soir, j’éteins toutes les lampes de la rue
Ma lueur grandit dans le feu de tes yeux
C’est l’heure à laquelle, les dernières flaques d’eau
Dans la chaleur terminent de s’évaporer
Ton chœur langoureux s’enfle et m’apaise
Les remous de l’eau de la rivière voisine
S’échouent contre des berges invisibles
Nous sommes bien !
Nous marchons sur la nuit
Etoiles filantes glissant le long de tes bas
Tu laisses ma main s’enivrer sur l’étoffe de ta robe
© Photo ci-dessus : http://chouchoulameche.over-blog.com
Je mêle mes plus beaux mots d’Amour aux tiens
En t’offrant un petit bouquet de violettes
Mon souffle te parcourt du bout du nez
Ma tendre Compagne, tes deux petites amandes s’écarquillent, alors, sous l’effet de l’émotion
L’Amour qui nous attache si fort l'un à l'autre a pour seul témoin la Lune rousse
© Jean DORVAL, le 22 juillet 2012, pour LTC Poésie.
23:39 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : un petit bouquet, de violettes, intervalle, amour, un homme et, une femme, l’intervalle de l’instant présent, les côtes de saintonge, charente, © jacques reda, extrait d’« amen », nrf poésie, gallimard, marocaine soeur, maroc, jean dorval pour ltc, jean dorval poète lorrain, lorraine, centre pompidou-metz, open de moselle, place jamaa el-fna, marrakech, café de france, tour de france, élections municipales, 2014, élections des conseillers territoriaux, nouveauté | Facebook |
21/07/2012
"CHARENTE."
© Photo ci-dessus : http://www.flowercampings.com
Les côtes de Saintonge.
"Arrondie et pointue alternativement la barque
De soleil glissant vers la mer replonge et disparaît
Dans le ciel nuageux de Saintonge aux replis massés
Contre des volets bleus, entre les toits de tuiles rondes.
Un désordre léger d’oiseaux cligne sur l’étendue
Exacte de labours, de prés, d’arbres qui s’accomplissent
Dans la sourde épaisseur du gris où le temps submergé
N’avance plus parmi les eaux, les herbes dévêtues.
A l’horizon très bas la carrière bleue s’effondre
Avec le sable du rivage ou se rouvre soudain,
Et le jour se déploie au-dessus des premiers villages
D’Aunis équilibrant ce poids de terre et de nuages
Qui les maintient dans la douceur de la nécessité."
© Jacques REDA, extrait d’« Amen »/NRF Poésie/Gallimard.
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"METZ NUIT." BY JD.
Ciel rose et bleu du côté de la Grande Poste...
Le plan d'eau : reflet dans le miroir...
Metz by night et son plan d'eau, ou... plage exotique ?
Tableau impressionniste de William Turner ?
Un autre Turner ?
Metz entre deux eaux...
La Cathédrale Saint-Etienne et le Palais de Justice en suspension...
La Cathédrale dans son écrin.
La Cathédrale et les Quais.
Metz : Place d'Armes aux Palmiers.
La Mairie et ses Drapeaux Tricolores.
Orientale Cathédrale...
Le Vaisseau Cathédrale
et Saint-Michel Archange en figure de proue.
© Crédit Photos : Jean Dorval pour LTC ARTS, le 19.07.2012.
12:51 Publié dans LTC ARTS | Lien permanent | Tags : jean prouvé, l'événement design & architecture, le grand nancy, et la ville de nancy, présentent, nancy, meurthe-et-moselle, du 30 juin au 28 octobre 2012, inédites, expositions, musée des beaux arts, musée de l'histoire du fer, musée lorrain, musée de l'école de nancy, galeries poirel, parcours urbains, dans le grand nancy, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc arts, les dimanches de mai, en meuse, la meuse, meuse, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, au village, des vieux métiers, à azannes, azannes, les dimanches, de mai, la route de la laine, présidentielles 2012, sarkozy, hollande, 1917, expo, exposition, appolinaire, arp, bonnard, brancusi, chagall, de chirico | Facebook |
22/06/2012
LES "BEST OF" JD... « ILS AVAIENT REVE DE L’AMERIQUE… CHRISTOPHE COLOMB LA TROUVA, LA LORRAINE L’IMMORTALISA ! »
© Photo ci-dessus (une carte d'époque) : www.eurocles.com
Le prix atteint, à Londres, en juin 2005, chez Christie’s, par la première carte géographique, où apparaît l'Amérique, tant du Nord que du Sud, et l’océan Pacifique, a battu honteusement le record d'enchères qui était déjà jusqu’alors, pour ce type de document, de 125.000 livres. Cette représentation du XVIème siècle a été adjugée à Charles Frodshan, un marchand londonien, agissant pour le compte d'un client anonyme, pour 545.600 livres, soit 811.852 euros ! On peut se demander pourquoi la valeur de ce témoin de l’Histoire ne se mesure que par l’argent ? Et pourquoi les musées anglais ou français… n’ont pas fait valoir leur droit de préemption sur un privé, certes fortuné, mais privant ses semblables de ce beau patrimoine ?
LA PREMIERE REPRESENTATION DE LA TERRE EN « 3D »
Ce document, composé d'une feuille découpée en 12 panneaux oblongs, hauts de 18 centimètres, est le véritable acte de naissance de l’Amérique. Réalisé quinze ans après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb (1450-1506), il a été retrouvé par un amateur européen dans sa collection, suite à la lecture d’un article de presse. Ce petit chef-d’œuvre d’ingéniosité, recensé parmi les quatre exemplaires connus au monde, prend une plus-value cocardière supplémentaire lorsque l’on sait qu’il est à l’origine… Lorrain ! Explications…
Amerigo (le "découvreur" de l'Amérique).
ON DOIT TOUT AU DUC DE LORRAINE, RENE II !
En 1505, le duc de Lorraine, René II, réunit à Saint-Dié des savants sous l’égide du cosmographe allemand Martin Waldseemüller (1470-1521), afin d’actualiser la géographie mondiale, bouleversée depuis qu’en 1492 le Génois Christophe Colomb a vaincu l’Atlantique et découvert les « Indes occidentales » (bien après ses précurseurs vikings, quelques stèles en témoigneraient... ). Parti sur ses traces, le navigateur Florentin Amerigo Vespucci (1454-1512) s’est attribué la paternité du Nouveau Monde, qu’il décrit dans un récit fleuri, qui sera le livre à succès du moment. Waldseemüller s’en inspire et publie en 1507 la première image imprimée de la Terre sous forme de globe, révolutionnant ainsi la perception du monde en Occident. En hommage à « Amerigo », le supposé « découvreur » d’un continent, inconnu jusqu’alors, mais dont l’existence était envisagée par certains de longue date ; il baptisera ces territoires aux contours encore flous « America ». Sa carte fait désormais autorité auprès des géographes, et ce, grâce à la Lorraine… Comme quoi un peu de chauvinisme, bien placé, cela fait du bien !
© Jean Dorval, le 30 juillet 2005, pour LTC Grands Reportages.
Sources documentaires :
LExpansion.com, le « chiffre du jour » du 08/06/2005
et « Cà m’intéresse », n° 294 d’août 2005
18/06/2012
LES BEST OF JD : « GORZE : LE CRI SILENCIEUX D’UN PATRIMOINE HISTORIQUE DELAISSE. »
Le calvaire à côté de la très belle église paroissiale de Gorze
(à voir notamment le campanile en dessous).
A 20 km au sud-ouest de Metz, aux portes du parc naturel régional de la Lorraine, dans un chœur de vallons au relief adouci et ombragé, véritable petite « petite Suisse messine », où s’épanche limpide la Gorzia, se blottit le bourg millénaire et historique de Gorze. Ce lieu de culture et d’élevage s’étale majestueusement, paré d’arbres séculaires et de sources d’eaux vives ; comme celle des Bouillons, utilisée par les Romains dès le 1er siècle, pour ses qualités, et qui alimenta longtemps, via un aqueduc, la ville de Divodorum, la future Metz …
Le Palais Abbatial (façade principale et entrée).
UN LIEU DE MEMOIRE CHRETIENNE ET PROFANE
A l’aube des temps carolingiens, en 749, ce coin de Lotharingie fut choisi par le 37ème évêque de Metz, Chrodegang, conseiller de Pépin le Bref, pour fonder une abbaye bénédictine qui devait briller pendant plus de treize siècles. Celle-ci étendit son influence sur une série de villages plus ou moins proches. Ses moines, très cultivés, développèrent l’art du plain-chant dit « chant messin », appelé aussi « chant grégorien ». Puis, dès 934/935, divers courants monastiques réformateurs agitent la future Lorraine. Le plus important, sous la férule de l’abbé Jean de Vandières, restera sans conteste celui de Gorze. Il eut un retentissement européen. Grâce à l’excellente formation qu’ils recevaient, les religieux fort demandés furent souvent missionnaires. L’abbaye devint un haut lieu de spiritualité. Puissante, elle s’érigea en seigneurie abbatiale, nommée « Terre de Gorze » ; et autonome jusqu’à son rattachement à la France en 1661. Suite aux difficultés du XVème siècle et aux secousses de la réforme au XVIème siècle, les bâtiments de l’abbaye finissent par être incendiés en 1552, lors du siège de Metz. Les moines prirent alors le chemin de l’exil perdant ainsi définitivement leurs précieuses règles. En 1572, à l’initiative du cardinal de Lorraine, le pape Grégoire XIII sécularise l’abbaye de Gorze pour permettre la création de l’université de Pont-à-Mousson. Afin d’éviter une possible renaissance de l’abbaye, on en rasera totalement les ruines en 1582. Mais, contre vents et marées, la Terre de Gorze subsiste avec à sa tête un abbé commendataire auquel on adjoint un chapitre de chanoines. Durant plus de cent ans, l’église paroissiale est le seul témoignage laissé par les abbés.
L'entrée de la chapelle baroque.
La plaque commémorative du rattachement à la France de Gorze...
Une autre plaque commémorative témoignant de la mort des soldats de Napoléon 1er en ces lieux.
Louis XIV en 1688 offre la Terre de Gorze au prince abbé de Murbach, apparenté à la Maison régnante de Bavière, Philippe Eberhardt de Loeuwenstein. « Ce grand seigneur décide de reconstruire une résidence digne de son rang (un château ou palais abbatial, ndlr). Les travaux commencés en 1696 sous la direction du sculpteur-architecte Pierre Bourdict, se terminèrent en 1699. »(2) Le propriétaire y résida fort peu... « Son successeur immédiat, le prince Armand-Jules de Rohan Guéménée, archevêque de Reims, ne séjourna pas non plus à Gorze. Les abbés suivants, Monseigneur Bernardin Giraud, archevêque de Damas, puis le prince Doria Pamphili, nonce apostolique à Paris, nommé par Louis XVI en 1783, ne firent que passer à Gorze. Jusqu’à la Révolution, les appartements du château furent occupés par l’abbé de Chevreau, doyen du chapitre et vicaire général de la Terre de Gorze. »(2) Le château fut ensuite vendu comme bien national à Romain Gary, un particulier de Metz, puis en 1808 aux sieurs Beaujean et Mangeot ; et en 1811 au Département en vue d’y installer le dépôt de mendicité de la Moselle. Après, il devient successivement en 1813 hôpital militaire ; en 1816 caserne de cavalerie ; en 1828 propriété et succursale de l’Hôpital Saint-Nicolas de Metz ; en 1845 dépôt de mendicité ; en 1880 asile départemental ; en 1912 maison de refuge ; en 1922 Hospice départemental ; et pour finir, en 1978, Centre de soins et d’hébergement.
Après la cour intérieure, les deux escaliers menant aux jardins à la française et les très belles allégories murales.
Un sphinge la femelle du sphinx...
Le bassin en alcôve abandonné...
Divinités gréco-latines posant. (ci-dessus et ci-dessous)
Char tiré par des dragons...
La cour intérieure du Palais Abbatial vue de la terrasse des jardins.
"Ô Toi, mon Sphinge !"
Les jardins à la française (ci-dessus et ci-dessous) et au fond le Nymphée...
On approche du Nymphée, trésor déchu... avec en arrière-plan l'horrible bâtiment du Centre de soins et d’hébergement.
Toujours à propos de la vue : "No comment !"
La déco sabordée et à l'abandon du Nymphée encore et toujours... (ci-dessus et ci-dessous). Les sculptures et bas-reliefs ont même été karcherisés par des inconscients croyant ainsi "sauver" l'édifice !
UN NYMPHEE ET UNE CHAPELLE BAROQUES DANS LA BALANCE
L’édifice actuel souffre des outrages du temps. En forme de « U », il rappelle la mythique abbaye et le plan initial du château. Il « comporte un bâtiment central rectangulaire, encadré de deux pavillons prolongés par deux ailes en retour d’équerre. Le corps central et les ailes sont coiffés de toits à la Mansart. »(1)
Un si bel ouvrage dans un tel état : une honte !!!
Mais où passent nos impôts locaux ?
Des scènes mythologiques ou statues de nymphes, de fleuves, de divinités (Dionysos, Vénus et Poséidon), des animaux marins ; ou d’abondants décors de personnages, d’oiseaux, d’arbres et de bâtiments.
Au rez-de-chaussée, on accède à une cage d’escalier tournant, dont la grille d’appui et les caissons en fer forgé, du XVIIème siècle, jouxtent une chapelle. Composé d’un vaisseau unique terminé par un chœur à voûte en cul de four, ce lieu de culte de style baroque comprend « une peinture à l’encadrement ovale représente Saint Gorgon patron de l’abbaye et de la chapelle. »(1) Le décor en stuc, blanc cassé, représentant des chutes de fleurs, d’ornements religieux et de trophées, déroule ses frises sur tout le pourtour. Une restauration s’impose avec remise aux couleurs d’origine. Il est à noter que les 14 tableaux du Chemin de Croix sont relégués au grenier… Le confessionnal, qui sert aussi de sacristie, possède deux systèmes pour confesser ; un panneau séparatif amovible indépendant et une grille en forme de « tarte aux pommes » directement incurvée dans la porte d’entrée ; dont se serait inspiré un pâtissier en 1903 pour faire des rayures sur ses desserts ; technique largement répandue de nos jours.
La cage d’escalier tournant, dont la grille d’appui et les caissons en fer forgé, du XVIIème siècle.
La chapelle baroque, la mezzanine pour la chorale.
L'Autel.
L'encadrement ovale représente Saint Gorgon patron de l’abbaye et de la chapelle.
Le décor en stuc, blanc cassé, représentant des chutes de fleurs, d’ornements religieux et de trophées, déroule ses frises sur tout le pourtour :
Le choeur...
Ci-dessous : un panneau séparatif amovible indépendant et une grille en forme de « tarte aux pommes » servent de confessionnal à la sacristie. La grille aurait inspiré un pâtissier en 1903 pour faire des rayures sur ses desserts ; technique largement répandue de nos jours.
Les jardins à la française.
Dehors, surplombant les jardins à la française, se trouve le nymphée ou théâtre d’eau ; hélas entièrement asséché. Un mur cintré domine un grand bassin, encadré de deux petites fontaines bétonnées à tête de lion. Un escalier semi-circulaire mène à une seconde terrasse étroite et en arc de cercle, bordée par un canal surmonté de huit niches à arcades abritant des scènes mythologiques ou statues de nymphes, de fleuves, de divinités (Dionysos, Vénus et Poséidon), des animaux marins ; ou d’abondants décors de personnages, d’oiseaux, d’arbres et de bâtiments. L’endroit comprend aussi trois fontaines. Le thème de l’eau semble jaillir de partout, des stalactites bordant le mur, des urnes et de la gueule des animaux. « Cet élégant ensemble (…) souffre hélas des injures du temps et de l’indifférence des hommes. On ne peut que déplorer l’état d’abandon dans lequel se trouve cette admirable construction. »(2) La pierre de jaumont est dévorée par les eaux de ruissellement, les chocs thermiques et les mousses. Un escalier conduisait autrefois au potager et au verger qui s’étendaient jusqu’à la forêt ; de nos jours remplacés par la présence défigurante des bâtiments ultramodernes du Centre de soin.
Le thème de la vigne très présent...
Bacchus ?
L'état d'urgence devrait être décrété pour sauver ce monument !
Vue sur le Nymphée et le centre ultra-moderne...
Malgré un classement en 1932, aux monuments historiques, de la porte d’entrée, d’un escalier extérieur, des terrasses et des fontaines, et en 2003 des appartements du 1er étage, de la chapelle, et de l’escalier à vis à noyau évidé ; ce patrimoine lorrain unique en son genre est tombé dans l’oubli. Cette situation dramatique interroge sérieusement sur les impératifs culturels du Département de la Moselle, de la Région et de l’Etat. Quand on sait que la construction de l’annexe du Centre Beaubourg de Metz (qui promouvra uniquement « l’art » dit moderne des petits cercles entendus) va coûter plus de 39 millions d’Euros, cela révolte. Alors simple oubli ? Aveu d’impuissance ? Négligence éhontée ? Ou tout simplement affaire en cours…
© Jean Dorval, le 24/01/05, pour LTC Grands Reportages.
PS : Office du Tourisme de Gorze 22 Rue de l’Eglise 57680 GORZE -Tél./fax : 03.87.52.04.57
Sources documentaires : « Promenades à Gorze et dans les environs » de Marcel Gourlot , édité aux Editions Serpenoise (1992) - « Gorze au fil des siècles » de Marie-France Jacobs, Conservateur en Chef au Conservatoire du Patrimoine de Nancy, Editions Serpenoise (1993)
(1) Extrait du discourt du circuit de visite selon Marcel Gourlot – (2) Extrait de l’article de Marcel Gourlot publié dans : « Renaissance du vieux Metz et des Pays Lorrains » - n° 83 de Mars 1992
© Crédit photos : Jean Dorval 2005.
Déesse marine.
Poséidon allongé ?
Détail d'un magnifique bas-relief.
Il a une bonne boubouille ce p'tiot joufflu.
18:35 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : soyotte, les best of jd, un trésor de traditions, à découvrir, à sainte-marguerite, dans les vosges, vosges, le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012 | Facebook |
14/06/2012
LES BEST OF JD : "UN VILLAGE PATHOLOGIQUE COUPE DU MONDE."
Devenu incontournable en quelques films, le réalisateur M. Night Shyamalan, selon <plume-noire.com>, est « passé maître dans l’installation d’une menace diffuse, reposant sur une accumulation d’éléments ténus. » Après avoir tourné « Sixième sens » et « Incassable » en 2000 (fantastique), « Signes » en 2002 (science fiction), il réalise en 2003 un autre petit chef-d’œuvre fantastique « Le Village » sorti au niveau national le 18 août dernier.
M. Night Shyamalan s’est inspiré pour la partie dramatique, des « Hauts de hurlevent », roman d’Emily Bronte publié en 1847, et du film « King Kong » (1933), lorsqu’il aborde le thème d’une communauté vivant dans la peur de créatures féroces et prédatrices. La distribution artistique de ce film est des plus intéressantes (Joaquim Phœnix, Bryce Dallas Howard, Adrien Brody, Sigourney Weaver, William Hurt…). Sigourney Weaver affirme qu’après la lecture du scénario, elle n’a pas dormi de la nuit tant le récit l’a captivé. « Instinct de conservation, préservation du groupe, croyance et mensonge, tels sont les thèmes de prédilection… concentrés dans Le Village, fable moderne, à la croisée des mythes fondateurs américains » selon <plume-noire.com>.
UN VILLAGE ET UNE COMMUNAUTE ISOLES DU MONDE VIRANT PARANOS…
En 1897, les habitants d’un village perdu au milieu de la forêt, formant une petite communauté isolée du reste du monde, sont persuadés d’être cernés par des créatures mythiques vivant dans les bois alentours. La vie du groupe s’organise autour de cette menace potentielle, par l’instauration de règles strictes afin de conjurer la menace et protéger le groupe. A cause de ces forces maléfiques personne n’a encore osé s’aventurer dans les bois, au delà des dernières maisons, là où elles vivraient ; car le village a passé un accord avec elles, un accord territorial qui ne doit jamais être violé… Mais voilà, Lucius Hunt, un jeune homme entêté et impétueux, est bien décidé à aller voir, coûte que coûte, ce qui se cache par delà les limites du village. Son audace aura de terribles répercussions, car le pacte sera rompu, brisant ainsi un équilibre précaire dont dépend l’avenir collectif…
Les notions de territoire et de frontière forment la trame du film : la forêt, lieu de perdition et Le Village, refuge communautaire où sévit un obscurantisme radical. En filigrane, l’histoire de l’Amérique des pionniers est décortiquée, avec le mythe fondateur du retour à la nature. L’Amérique originelle, vertueuse et innocente, s’oppose à l’Amérique contemporaine, corrompue par l’argent, brusquée par la violence… Le cours du temps se superpose pour mieux révéler cette antinomie. Le conseil des anciens, à cet égard, symbolise le retour d’un ultra protectionnisme américain. « Village métaphore s’il en est dont le phalanstère actualise les problématiques politiques d’un pays soucieux, jusqu’à l’obsession, de sa sécurité » selon <plume-noire.com>, le clan est élevé au rang de valeur absolue, comme un espoir face au chaos du monde. Et la croyance se confond, à la longue, avec le mensonge : les initiés détenant la connaissance, alors que les autres restent dans un cocon d'ignorance quasi-pathologique. Contre toute attente, William Hurt révèle le secret du village à sa fille Ivy (Bryce Dallas Howard). Cette charmante aveugle, très intuitive, auréolée de pureté, brave alors héroïquement tous les dangers de la forêt afin de sauver Lucius (Joaquim Phœnix), son amant. Dans ce film, il n’y a pas d’effets spéciaux, tout repose sur l’anticipation, l’instauration d’un climat d’angoisse permanent, et l’efficacité de scènes très prenantes.
LA OU REGNE L’OBSCURANTISME, REGNE LE MAL !
Au final, Shyamalan opte pour le maintien du secret, validant par dérision un obscurantisme indéfendable, pour mieux dénoncer les mensonges d’état de l'administration Bush à propos de l’Irak et sa volonté de maintenir dans l'aveuglement le peuple américain. Selon Night Shyamalan, « Le Village est un symptôme (voire un syndrome) du gouvernement Bush ». La pertinence du film repose sur la paranoïa et la dichotomie permanente des concepts évoqués. Alors « Le Village », un signe de résistance à la Bush-erie ? C’est plus que certain mon poteau !
© Jean Dorval, le 25/09/04, pour LTC Kinéma.
21:25 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : ilm, art, jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, indian palace, inde, marigold, john madden, judi dench, tom wilkinson, maggie smith, bill nighy, penelope wilton, celia imrie, ronald pickup, cinéma, pictures, toile, lucy robinson, dev patel, lilete bubay, tena desae, film britannique, 2011, 2012, deborah moggach, joe wright, keira knightley, bafta awards, une délocalisation des retraités, commes les industries, en inde, méridionale, charme colonial, désuet, centre pompidou-metz, metz, moselle, france, lorraine, europe, ue, union européenne, présidentielles, législatives, jo de londres, tour de france, cosmopolis le film | Facebook |
LES BEST OF JD : « UN TRESOR DE TRADITIONS A DECOUVRIR A SAINTE-MARGUERITE DANS LES VOSGES. »
C’est au confluent des vallées de la Meurthe et de la Faye que se trouve Sainte-Marguerite, dans les Vosges. Cette petite commune de 2259 habitants(1), limitrophe de Saint-Dié-des-Vosges, se caractérise par un relief peu marqué. Le sol est constitué essentiellement d'alluvions, comme en témoigne la présence de ballastières. Tout au long de son histoire, cette ville se développe autour d'une chapelle, devenue depuis une église. Séquence « Histoire locale… » On raconte, à ce propos, que l’Empereur Charlemagne chassant dans la région se trouve bloqué dans les marais qui occupent alors la vallée. Pour s’en sortir, il s'en remet au Ciel, afin de trouver un gué. Une fois exaucé et arrivant sur une rive ferme, il décide en remerciement d’y faire construire une chapelle dédiée à Sainte-Marguerite d'Antioche, patronne d'une de ses filles. Et c’est ainsi que, peu à peu, une population sédentaire commence à s'établir autour de ce sanctuaire. De ce fait, on assèche les marais qui ne laissent pour traces que leurs noms, devenus des lieudits : le Faing, les Pierres du Faing, etc... De même, la forêt recule progressivement, laissant place aux champs et pâturages. Au cours des siècles, la ville à plusieurs reprises est détruite par les guerres successives qui ravagent la Lorraine. De ce fait, elle ne comprend pratiquement pas de maisons et monuments anciens ; sauf ladite église, miraculeusement préservée, avec son clocher du XIIIème siècle, classé monument historique. De même, en 1914, la mairie est incendiée, et la commune se retrouve sans archives. Tous ces malheurs du passé n’empêchent cependant pas ce petit bourg de nous réserver une surprise de taille. Mais, voyons cela de plus près…
« LE MOHO DE SOYOTTE »(2)
La Soyotte, groupe d’art et de traditions populaires, est une association loi 1901 fondée en 1955. Après s’être intéressée aux danses, chansons et coutumes traditionnelles vosgiennes, elle décide de faire revivre l’habitat et les vieux métiers vosgiens. A ces fins, en 1976, elle achète une vieille ferme datant de la fin du XVIIIème Siècle, située à l’entrée de Saint-Dié, au Faing de Sainte-Marguerite. Cette vieille demeure paysanne, typique de la région, avec ses portes de grange et d’écurie cintrées, son long couloir séparant l’habitation de la partie réservée aux animaux, sa cuisine dallée en grès rose avec ses magnifiques poutres apparentes, son immense cheminée et son four à pain, sa petite fenêtre devant la pierre à eau, sa pompe à eau, sa cave à fromage, son coin à jouets, ses petites chambres et son grenier à foin, a été remise en son état originel et réaménagée par une équipe de bénévoles, dont l’origine paysanne garantit une reconstitution authentique de la vie des agriculteurs de l’époque. En tout ce sont quelques 7.000 objets qui donnent un supplément d’âme à cette maison d’autrefois. On y trouve les outils des artisans d’antan, soit 84 métiers référencés (menuisier, tanneur, fileuse de lin... lavandière, coiffeur à domicile, horloger, forgeron, dentellière (et carreau), charron (fabriquant de roue), cordonnier, tonnelier, apiculteur, etc. ). D’autre part, deux fois par mois, des ateliers vous permettront d’apprendre des savoir-faire ancestraux, comme la dentelle aux fuseaux, la broderie au ruban ou perlée, le fil au rouet, le tissage, les paperolles (à l'origine, des bandes de papier dorées sur la tranche, fabriquées par les Carmélites, destinées à l'encadrement des images pieuses), les poupées de chiffon, les tuiles en bois, la vannerie et l’épinette (un instrument typique des Vosges surnommé affectueusement "la bûche à musique", une sorte de vielle comprenant trois cordes à musique et trois autres à rythme). Tout au long de l’année, vous pouvez aussi assister à d’autres animations, comme les veillées à l’ancienne, les soirées vidéos ou diaporamas sur des sujets spécifiques, les spectacles et concerts de musique folkloriques, les expositions temporaires variées, les visites à thèmes (fil, bois, lait, cuisine, jeux, école, musique… ), la fabrication du pain au feu de bois, etc. Enfin, à la Maison de Pays (entrée libre), vous ferez votre marché de produits du terroir local. Vous y découvrirez des terrines et rillettes de poisson, des terrines de volailles, du foie gras, des bluets (le nom canadien de la myrtille, une sorte de brimbelle), des produits dérivés du miel, des herbes aromatiques, des macarons, des confiseries, des confitures (de chopécu, nom en patois, de la baie d'églantier, de couleurs orange et rouge, plus longue à épépiner que les groseilles), des sirops, des ribottes (un apéritif fait à base de brimbelle ou de cassis), des petits crus de fruits (vins généralement de fruits rouges, comme les brimbelles, groseilles, framboise, mûres.. voire de rhubarbe), de la bière des Hauts ; mais aussi des vidéos, livres et cartes postales sur la Soyotte et les vieux métiers. La Ferme Musée est plus que jamais vivante, alors réinvestissons ce lieu pittoresque, témoin de notre passé et surtout de notre présent ! La sympathique et accueillante Marie-Thérèse et son équipe vous y attendent !
© Jean Dorval, le 05 mai 2008, pour LTC Grands Reportages.
INFO+ :
La Ferme Musée de la Soyotte
684 Chemin du Greffier
88100 – SAINTE-MARGUERITE
Tél. : 03.29.56.68.89
Fax. : 03.29.56.28.42
Adresse courriels : soyotte@yahoo.fr
Un site : http://soyotte.free.fr
Tarifs des visites guidées : adultes individuels : 5€, groupe : 4€ ; enfants : 2€
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h00 à 12h00, et de 14h00 à 17h00
Le dimanche entre Pâques et la Toussaint de 15h00 à 17h00
Groupe sur réservation ; fermeture en janvier (sauf réservation de groupes).
Sources documentaires sur Sainte-Marguerite et images :
Wikipédia, l'encyclopédie
Notes :
(1) Au recensement de 1999
(2) Phrase en patois vosgien se traduisant par « La maison de la Soyotte ».
20:02 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : soyotte, les best of jd, un trésor de traditions, à découvrir, à sainte-marguerite, dans les vosges, vosges, le marquis de pange, pange, le château de pange, les héritiers de bessler, jean dorval pour ltc grand reportages, jean dorval pour ltc, ltc, latourcamoufle, la tour camoufle, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, europe, union européenne, ue, le mouvement perpétuel, une éco-énergie, infinie, baillonnée par les lobbies, mère nature, mle bricoleur de génie, environnement, énergie pure, développement durable, fukushima, tchernobyl, système magnétique, mike brady, perendev, léonard de vinci, christian huygens, john bernoulli, robert boyle, georges b. airy, nikola tesla, orffyreus, jeux olympiques de londres, jo de londres, sommet sur le, de rio, juin 2012 | Facebook |
13/06/2012
LES BEST OF JD : « LE JARDIN DU CHATEAU DE PANGE : UNE NATURE RETROUVEE ! »
Lointain château...
A Pange, en Moselle, sur les ruines d’un château féodal, en 1720, Jean-Baptiste Thomas, Marquis de Pange, décida de construire un édifice que l’on peut encore voir de nos jours. Le vaste parc qui le borde s’est vu récemment métamorphosé. Ses descendants vous en ouvrent les portes…
Des allées taillées dans les herbes folles.
Réalisé en 2002, par le célèbre paysagiste Louis Benech, inauguré en juillet 2003 ; le jardin du château de Pange, est une réalisation dédiée à l’éveil paysagé. C’est « La campagne dans le jardin ou le jardin dans la campagne » précise le marquis. L’effet miroir, opéré entre le jardin et la luxuriante perspective du parc, a pour limite symbolique la Nied, qui berce les fondements du château. Il a fallu quatre ans de travail au marquis et à la marquise de Pange pour réaliser ce rêve un peu fou, certes, mais si grandiose !
La très belle demeure de Monsieur le Marquis
Ce jardin, de style contemporain, fait partie du réseau européen « Jardins sans limites ». Le jardinet d’accueil marie judicieusement des plantes renouvelées annuellement, selon un thème, et des rosiers. A la suite, on accède, par une grange monumentale, à une galerie longitudinale couverte. Ce lieu, par excellence, d’expositions, mène à un ensemble architectural de verdure unique en son genre. Ce dernier inspiré des anciens tracés du XVIIIème siècle décline une mosaïque de parterres permettant la découverte de collections de saules, de rosiers et de plantes vivaces, comme les campanules, aux couleurs de la famille de Pange (le bleu et le blanc).
Que du beau !
Plus loin, la vision apaisante d’un luxuriant tapis vert, rehaussé de mixed-border, laisse apparaître des allées tondues dans les herbes folles. Un bassin rectangulaire surmonté d’un jet d’eau continu occupe une position centrale. Des topiaires en ifs ou en buis rappellent l’époque classique, ainsi que des statues. La disposition de certaines des plantations évoque les structures du château fort d’origine, telle cette plantation de graminées et d’iris symbolisant les anciennes douves.
La rivière est à l'écoute des coeurs.
A la frontière entre le jardin et le parc, les romantiques sont invités à flâner le long d’une magnifique garenne. Réaménagée d’ici deux ans, cette villégiature offre déjà de nombreux avantages, avec son petit pont qui permet de remonter le temps, son belvédère, ses bancs, ses chênes de 300 ans, la rivière qui la longe… A l’opposé, derrière le château, on aura plaisir à parcourir du regard une île fleurie, recréée grâce aux souvenirs des anciens de Pange, qui situent son existence entre les deux guerres.
Un château de rêve.
.
En 2004, 7000 amoureux de mère nature ont parcouru ce poumon vert royal, avec délectation. Actuellement, une exposition de peinture sur papier d’Anne Slacik, intitulé « Jardins », se déroule du 01 mai au 31 juillet 2005. Ces très somptueuses peintures sur papier, multicolores, illustrent parfaitement la poésie des jardins ; vérifiant par la même ce que disait Georges Sand : « La nature est éternellement jeune, belle et généreuse. Elle verse la poésie et la beauté à tous les êtres, à toutes les plantes, qu’on laisse s’y développer à souhait. Elle possède le secret du bonheur, et nul n’a su le lui ravir. »(1) A voir absolument !
© Jean Dorval, le 05/05/05, pour LTC Grands Reportages.
PS : Château de Pange 57530 PANGE, tél. : 03.87.64.04.41, fax. : 03.87.64.27.09 - Le jardin est ouvert de Pâques à la Toussaint, de 10h à 12h et de 14h à 18h ; entrée 2,50 € (gratuit pour les moins de 12 ans) ; groupes : 2€ - Le château se découvre du 1er juin au 30 septembre, visite guidée week-end et jours fériés, en semaine sur rendez-vous (ouvert du 1er mai au 15 septembre pour les groupes). Entrée : jardin + château : 5 €, moins de 25 ans : 3 €, groupes : 3,50 € (château et jardin fermés le lundi).
(1) extrait de « La Mare au diable. »
© Crédit photos : Jean Dorval 2005 pour LTC.
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08/06/2012
LES BEST OF JD : "LE SIEGE DE LA MOTHE (1634)."
© Photo ci-dessus : http://www.anazarian.net/mothe.html
A une époque où le devoir de mémoire est à juste titre de rigueur, il est nécessaire de se rappeler que pour tout bon Lorrain la Mothe est un haut lieu de Résistance, à visiter régulièrement, afin de se ressourcer au cœur de l’Histoire et de la vie difficile de nos ancêtres !
UN PEU D’HISTOIRE…
Alors que fait rage la guerre de Trente Ans, le duc Charles IV de Lorraine refuse de rendre hommage à la France. Le 30 juillet 1633 le Parlement de Paris prononce la confiscation du Barrois. Deux jours plus tard les troupes françaises commencent à prendre les villes dont Bar-le-Duc et le 26 août mettent le siège devant Nancy. Le 30 septembre, Charles°IV par le traité de Charmes livre sa capitale et abdique. Seules résistent quelques places fortes, telles que Bitche, la porte nord-est du duché, et La Mothe, la porte sud.
La place forte de La Mothe-en-Bassigny domine la rivière du Mouzon de 190 mètres. Elle est longue d’environ 700 mètres, et large de 250 mètres. Elle est puissamment fortifiée : 8 bastions reliés par une courtine haute de 20 mètres, précédée d'un large fossé taillé dans le roc et profond d’environ 2,50 m, lui-même défendu par une contrescarpe, imposant ouvrage extérieur en maçonnerie.
LE SIEGE
Mi-mars 1634 le siège commence par la destruction des villages alentours de Soulaucourt et d’Outremecourt puis la construction de fortins pour contrôler les accès. Le 18 mai la forteresse de Bitche tombe. Les troupes du maréchal de La Force et tous les canons lourds des environs plus les mortiers de Lyon et Roanne s'installent et se retranchent. Le 5 juin 1634 les tirs d'artillerie et la préparation de la sape commencent. Le gouverneur de La Mothe, Antoine de Choiseul d’Ische, est tué par un éclat d'obus. Ses obsèques se font dans la plus grande discrétion. Il est remplacé par son lieutenant Sarazin de Germainvillers. Le bastion St-Nicolas saute, ouvrant une brèche. La capitulation est signée le 26 juillet. Richelieu attache un grand prix aux archives ducales qui y sont entreposées, dans le but de trouver des arguments sur les droits de Louis XIII sur la Lorraine. La garnison, qui a perdu la moitié de son effectif, sort avec armes et bagages. La Mothe est l'une des trois places fortes à être remise en état. Les autres sont démantelées par les habitants réquisitionnés.
JD, le 30.07.09, pour LTC Histoire.
Source documentaire :
00:26 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : le siege de la mothe (1634), régionalisme lorrain, histoire de la lorraine, lorraine, charles iv, haut de la résistance lorraine, jean dorval pour ltc, ltc, jd, barrois | Facebook |
05/06/2012
« DARK SHADOWS ? NEIN !!! SHADOWS OF THE DAMNED ! aaaAAAAHHHH !!! »
Sorti sur les écrans les plus sombres de France et de Navarre, le 08 mai dernier, le film noir « Dark Shadows », a été tourné en 2011, par Tim Burton, avec l’excellent, ou plutôt, le sublimissime Johnny Deep ; Michelle Pfeiffer (que je revois toujours incarnée la très hot Catwoman, en 1992, dans « Batman Returns ») ; Eva Green (l’ex-James « Bombe » Girl de « Casino Royale » en 2006) ; et Helena Bonham Carter (entre autres supers rôles : la terrible Reine rouge du film « Alice au Pays des Merveilles » de… Tim Burton, 2010, mais aussi, la femme du Roi George VI dans « Le Discours d'un roi » (« The King's Speech ») de Tom Hooper, sorti en 2010). Ce movie film, très haute définition, aux effets spéciaux époustouflants, nous conte de manière ludique et humoristique, l’imaginaire poétique, fantastique, féerique et délirant, mais aussi, l’univers nocturne si particulier de Tim Burton. Chaque « Tim Burton » (une référence en la matière !) est toujours très, très attendu, par ses fans (et dont ma gueule) avec beaucoup, très beaucoup, énormément, passionnément, d’impatience. Initialement « Dark Shadows » est un soap-opéra gothique américain qui passait à la télé l’après-midi, dans les années 70. Les acteurs y jouaient fort mal. Le décor était, comme on dit dans les milieux intéressés, très « cheap » (très « bon marché »). Les chauves-souris étaient même en plastique… Pas de quoi s’attarder ! Et pourtant, cette série allait frapper durablement l’esprit créatif, le génie naissant, d’un ado fan de la série, Tim Burton, car elle rassemblait sur le même plateau, vampires, sorcières et créatures surnaturelles, une nouveauté pour l’époque ! Tim s’est donc inspiré pour "Dark Shadows", avec jubilation, de cette série, pour nous conter, du bas de sa crypte cinématographique, une palpitante histoire remixée, avec un brin d’inspiration "à la Deep !"
Trop fort ce Deep !
La très belle sorcière éconduite (Eva Green).
CE SOIR, LE VAMPIRE A RANCARD AVEC LA SORCIERE ! « aaaAAAAHHHH !!! »
Ce film, c’est l’histoire rocambolesque de Joshua et Naomi Collins, et de leur jeune fils Barnabas. L’action débute en 1752 par un départ de Liverpool, en Angleterre, en partance pour les Amériques, afin de commencer une nouvelle vie dans le Maine. Mais, même avec une telle distance, pourtant accentuée par le gigantisme de l’océan, cette famille n’échappera pas à la mystérieuse malédiction qui la poursuit… Vingt années plus tard, Barnabas, devenu héritier de la très rentable conserverie de poissons de ses parents, a « SON » Monde à ses pieds, en l’occurrence, la ville qui porte son nom : Collinsport. Aussi, en digne Maître de Collinwood Manor, Barnabas est riche et puissant, et tout semble lui réussir ! Mais voilà, c’est un séducteur invétéré… Et sa perte va venir de là où cela le chatouille… Il va commettre l’erreur de briser le cœur d’Angélique Bouchard, une sorcière maléfique. Cette dernière pour se venger de lui va lui jeter un sort plus maléfique que la mort, le transformer en vampire et le faire enterrer vivant… Que l'aventure commence !
A voir absolument, après avoir mangé un steak très saignant ! « aaaAAAAHHHH !!! Delicia !!! »
© Jean Dorval, le 05.06.2012, pour LTC Kinéma.
La très mignonne petite copine du vampire...
09:20 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : film, art, jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, indian palace, inde, marigold, john madden, judi dench, tom wilkinson, maggie smith, bill nighy, penelope wilton, celia imrie, ronald pickup, cinéma, pictures, toile, lucy robinson, dev patel, lilete bubay, tena desae, film britannique, 2011, 2012, deborah moggach, joe wright, keira knightley, bafta awards, une délocalisation des retraités, commes les industries, en inde, méridionale, charme colonial, désuet, centre pompidou-metz, metz, moselle, france, lorraine, europe, ue, union européenne, présidentielles, législatives, jo de londres, tour de france, cosmopolis le film | Facebook |
04/06/2012
« COSMOPOLIS OU LA CHUTE FINALE DE L’ULTRALIBERALISME ! »
Dans le sillage du très bon documentaire de Michael Moore de 2009, « capitalisme : une histoire d'amour », on n’a pas fini d’observer partout dans le monde la lente agonie de l’ultralibéralisme d’exploitation sauvage, à l’image de son frère ennemi qui vingt ans plus tôt s’était effondré comme un château de cartes géopolitiques : le communisme mortifère et esclavagiste ! Dans la même veine, le film « Cosmopolis », un drame Franco-Canadien d’une durée d’1h48, est un petit chef-d’œuvre de David Cronenberg (le réalisateur de « Spider » (2002), « Faux semblants » (1988) et « Paradis Murders » (1974). Cette adaptation du roman du même nom de Don DeLillo, paru en 2003, est joué par de Grands Noms du cinéma : Robert Pattison (la belle gueule de « Twilight »), « l’Eternelle » Juliette Binoche (plus sexy que jamais…), Paul Giamatti, Matthieu Amalric et Samantha Morton). Cronenberg qui avait déjà mis à l’écran les romans difficilement transposables de J.G. Ballard et de William S. Burroughs, respectivement « Crash » (1996) et « Le Festin nu » (1991), récidive dans les films paradoxaux avec « Cosmopolis », devenant sans hésitation un Grand Maître du genre.
Huum... Juliette Binoche...
Pattison affronte finalement ses phobies dans ce film...
« NEW-YORK, NEW-YORK… (version) DESTROY !!! »(1)
L’histoire se passe dans un « New-York, New-York » totalement destroy. L’ère de l’ultralibéralisme sauvage touche définitivement à sa fin. De bon matin, Eric Packer, un golden boy de la haute finance internationale, doublé d’une éminence grise au réseau impressionnant, s’engouffre dans sa limousine blanche de luxe, aménagée sur mesure, blindée, bardée d’électronique sophistiqué chargé à bloc de renseignements économico-financiers, véritable « Air Force One de la route… » Et alors, que la visite du Président des Etats-Unis d’Amérique paralyse entièrement un Manhattan en ébullition, livré à lui-même, il n’a qu’une obsession, un caprice de riche : aller à tout prix se faire couper les cheveux chez son coiffeur attitré qui se trouve à l’autre bout de la ville, et ce, au risque d’y perdre la vie s’il le faut.
Au fur et à mesure que la journée se déroule, le chaos s’installe définitivement autour d’Eric Packer. Et en même temps que la chute du temple capitalistique s'opère, Packer assiste, impuissant, à l’effondrement de son Empire, de son monde égoïste, très sélect, parano et vierge marie, bâti avec la sueur et le sang des autres. Comme dans « History of Violence » (un thriller haletant de Cronenberg, de 2005, dans lequel un nabab de la finance est persuadé que l’on va l’assassiner dans les 24 heures…), il est aussi certain que l’on va le tuer. Où ? Quand ? Il ne le sait pas encore… Surprise ! La psychose s’installe… Il va subir, ainsi, les 24 heures les plus stressantes et les plus longues de sa vie, jusqu’alors aseptisée et tranquille, immergé dans une ambiance devenue sournoise - dangereuse pour lui et ses semblables - porteuse du virus social de la révolte anti-exploitation. La plèbe contre les patriciens, un combat malheureusement vieux comme le monde ! L’anarchie règne partout. « LA » Rue est devenue un immense forum à ciel ouvert, revendicatif à l’extrême et servi saignant ! L’emballement du Yuan (la monnaie chinoise des milliardaires rouges) est à l’origine de l’effondrement du marché. Et personne aux commandes du Système, pas même Eric « l’initié », n’a vu venir le coup fatal (comme à chaque crise majeure qui secoue le monde d’ailleurs…). Cette erreur, l’erreur de sa vie, cette fatale erreur, fait dévisser le spéculateur mondain, Eric. La banqueroute s’invite dans sa vie, telle une bulle spéculative qui lui pète en pleine gueule. Il est, à son tour, à la place de tous ceux dont il a détruit la vie. Il s’enfonce subitement dans une voie de non-retour dont il ne se relèvera pas. Le rat devient même l’unité monétaire d’échange, une sorte de pied de nez à la crise et à la précarité… Sa limousine ressemble au Titanic. Elle coule lentement mais sûrement, avec en bout de course un certain Benno qui attend Eric pour régler un vieux compte…
Eric (Pattison) un être dual, accompli professionnellement parlant,
et à la fois perdu dans ses propres excès...
Eric ou l'obsession du paraître...
"New-York, ton univers impitoyable !"
Cette toile cinématographique est une véritable immersion dans l’univers impitoyable de la finance, avec son jargon particulier (investissements spéculatifs, prix des marchés, placements, croissance en déficit, taux d’intérêts, prise de risque, profits, etc.). Comme dans le film « Margin Call » - réalisé par J-C. Chandor, en octobre 2011 - « Cosmopolis » intensifie crescendo l’intérêt du spectateur, en l'habitant, en le possédant, petit à petit, et en lui injectant le scénario comme un venin mortel. L’étude opérée sur la macroéconomie saisit d’effroi le spectateur par son inhumanité et par ses cohortes de chiffres indigestes et froids. Les niveaux de réalité se mélangent, deviennent mêmes abstraits, diaboliques. Tout l’Art de Cronenberg réside, aussi, dans le parallèle fait entre l’appât du gain, la déroute et la malbaise. La représentation ingénieuse de cette trilogie apocalyptique se traduit ici par une série de corps livrés sans pudeur comme des flux monétaires, de coïts besogneux et paramétrés côtés en bourses, d’« overdoses de baise » (comme le disait si bien Gainsbarre…) soumises au système de compensation monétaire bestial… L’essentiel du film se passe dans la limousine, espace restreint, pour rejoindre au bout du compte, forcé par les événements, la rue, espace ouvert. Finalement, c’est l’univers ouaté et contrôlé de la limousine contre la puanteur de la cité en perdition. La « Limo » devient dès lors un objet par procuration, un symbole phallique pénétrant la foule à qui mieux mieux. Une foule violée, certes, mais qui sait rendre coup pour coup, notamment en taguant et en saccageant la blancheur immaculée de la « Limo ». Une autre forme de viol, celui de l’inaccessible… de ce que l’on veut posséder et que l’on possède in fine coûte que coûte !
Le pouvoir : la séduction "à deux balles" dans la bagnolle...
Il a la super voiture (la continuité de son pénis...),
il aura la super nana ! (le piège habituel !)
Sexe et violence font bon ménage...
Les Indignés "made in Cronenberg"...
Ce film balance le spectateur, entre fascination et impatience. Il faut accepter en le voyant de se laisser violenter par une histoire qui flirte avec l’actualité, la nôtre, à mi-chemin entre « Les Indignés » de Madrid, le « Printemps érable » de Montréal, la Grèce et la zone euro en pleine déconfiture, et les mouvements anti-banques tels « Occupy Wall Street » ou « Occuper Berlin ». Cet univers, là, oscille entre errance latente et ruine putride. Ce brûlot corrosif anti-capitaliste met en avant le déclin de l’Occident, traduit la déshumanisation de l’homme, qu’il soit riche ou pauvre, détruit à petit feu par le pognon-roi. Entre honteux taux usuriers et addiction revolving névrotique, ces jeux pervers monétaires déconnectent l’humain de la vie réelle pour mieux le rendre esclave. Pourtant au milieu de cette fin du monde programmée, Packer ne songe qu’à sa limousine et à sa petite gueule. Il veut savoir où elle est garée la nuit. Quelles sont ses caractéristiques techniques. Faut-il la « prouster » pour l’isoler de tout (un clin d’œil à Proust qui avait fait insonoriser sa chambre avec du liège et avait vécu pendant quinze ans reclus au deuxième étage du 102, boulevard Haussmann, à Paris) ? etc. De même, en ces heures graves, il ne pense qu’à sa présentation (sa coupe de cheveux) et à l’asymétrie de sa prostate. Il est en décalage permanent. A contrario, il ne fait rien quand la foule saccage sa caisse… Certainement car, il peut s’en acheter des centaines comme cela… Eric reste un personnage contradictoire et pathétique à la fois, imprégné du péché capiteux-capitalistique.
Eric se tire lui-même une balle dans le pied... Euh, pardon ! Dans la main...
Le complot suinte de partout dans ce monde à l'agonie.
QUAND LA FIN (du capitalisme) JUSTIFIE LES MOYENS !
Pattison, dans ce sombre rôle, donne de l’épaisseur à son personnage. Il est un Packer, qui a vendu son âme au diable, dédaigneux et paumé à souhait. « Cosmopolis », c’est une sorte de descente aux enfers progressive, une sorte de plongée en apnée dans un monde économico-financier en phase terminal, dans lequel l’humain n’a plus sa place. Eric Packer qui a l’habitude de traverser la ville en regardant avec indifférence les laisser-pour-comptes à travers la vitre de sa splendide « Limo », comme un spectateur cynique et jouisseur, va être obligé de sortir de lui-même, de son ignoble personnage « sur mesure », d’affronter la réalité. Il n’y survivra pas ! L’inévitable et salvateur crash entre les très riches et les très pauvres, et la confrontation entre deux mondes que tout oppose, explosent de toutes parts comme un chiotte qui soudainement déciderait seul de se déboucher et d’évacuer toute sa merde sur le Système à l’agonie qui l’a généré. L’abîme est là, terrible. La paranoïa reste perceptible à chaque instant. La violence s’incarne même en fil conducteur d’une toile sans concession. Packer n’aura pas de parachute doré, ni de prime mirifique de départ, ni de garde du corps pour se sauver de ce merdier géant. Et au bout du compte ce n’est que Justice Sociale ! Il y a une morale dans ce film : le crime vierge marie ne reste plus impuni ! Ce qui, à n’en pas douter, invite le Monde à briser ses chaînes ultralibérales et à s’orienter, enfin, vers une Economie, certes de marché, mais Solidaire et respectueuse des Individus et de leur Environnement. Fini le chacun pour soi ! Vive le Partage des richesses à tous les niveaux de la Société ! RIP(†) Kapitalismus !
© Jean Dorval, le 04.06.2012, pour LTC Kinéma.
Notes :
(1) Sous-titre inspiré de la célèbre chanson de Frank Sinatra : « New York, New York ».
11:15 Publié dans LTC KINEMA | Lien permanent | Tags : film, art, jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc kinéma, kinéma, indian palace, inde, marigold, john madden, judi dench, tom wilkinson, maggie smith, bill nighy, penelope wilton, celia imrie, ronald pickup, cinéma, pictures, toile, lucy robinson, dev patel, lilete bubay, tena desae, film britannique, 2011, 2012, deborah moggach, joe wright, keira knightley, bafta awards, une délocalisation des retraités, commes les industries, en inde, méridionale, charme colonial, désuet, centre pompidou-metz, metz, moselle, france, lorraine, europe, ue, union européenne, présidentielles, législatives, jo de londres, tour de france, cosmopolis le film | Facebook |
31/05/2012
« MAROCAINE SŒUR. »
A Marrakech et à la douceur de vivre avec toi…
Assise en tailleur sur une chaise du Café de France, Place Jamaa el-Fna
Sur un air de djembé, tu es perdue entre réalité et rêve maghrébin
Une cigarette à la main…
A l’ombre de la terrasse, j’embrasse ton front enivrant,
Ton troisième œil chaleureux, niché entre tes deux yeux verts charmeurs de serpents
Le tam-tam, les trompettes et le brouhaha du souk rythment mon hommage
Tu es ma Marocaine Blonde
La rose des sables émouvants
Celle que je veux épouser au clair de la dune
Tu me souris, je m’envole,
Et comme un enfant gâté, je ne désire plus jamais revenir sur Terre
Le jour, j’ouvre la porte bleue de ton âme
Ryad verdoyant à l’intérieur duquel je goûte le repos, le frais
Le soir, j’allume ta lanterne orientale
Phare ambré m’invitant à me perdre en toi
Marocaine sœur parfumée d’huile d’argan
Tu poses nue à mes côtés dans une calèche colorée
Tirée par deux chevaux arabe-barbe
Le balancement nous pousse irrésistiblement l’un contre l’autre
Reflet dans le miroir de notre désir partagé
Tu trônes au cœur de nos fougueux ébats, Reine d’une Atlantide retrouvée
L’Afrique coule dans tes veines comme un pur sang arabe indompté
Aimer le feu et l’eau à la fois devient possible dans tes bras
Oasis réveillant l’immortalité des sentiments
Aimer le feu et l’eau à la fois devient possible dans tes draps
Pierre de lave vaporeuse, hammam d’Eternité pour les sens
© Jean Dorval, le 14 septembre 2010, pour LTC Poésie ( extrait du « Carnet de voyage Marocain »).
© Crédit photos : Jean Dorval 2010, pour LTC.
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